Vipassanà - Boddhicitta

Le Bouddhisme existe depuis l'origine du monde. Dès qu'il y eut la vie, il y eut le Bouddhisme.
Cependant, d'un point de vue "historique" Le Bouddhisme est apparu dans l'Inde védique*, sous la forme que l'on connait aujourd'hui, au VI siècle avant l'aire Chrétienne. Cette date fait référence à la mort du Bouddha Siddhārtha Gautama.

Le Bouddhisme ce propagea à l'ensemble de l'asie en s'enrichissant des éléments issus de ces différentes cultures. Par la suite le Bouddhisme tomba en déclin en Inde où l'hindouisme reprit le pas vers le IX siècle puis par les invasions musulmanes au XI siècle.

Le Bouddhisme apparu en occident vers le XIX siècle par l'entremise des milieux lettrés de l'époque. Son essor fut grandissant depuis 1950 environ, en raison de l'arrivée de Maîtres Zen et Tibétain notamment. Il a su "séduire" les occidentaux par la variété de ses approches ainsi que ses différents courants.

On compte aujourd'hui environ 230 à 500 millions (suivant les sources) de Bouddhistes dans le monde. Le nombre généralement admis et d'environs 350 millions.

* Voir le Glossaire

Cette question est toujours très délicate quant à une réponse précise.
Je vais quand même tenté d'y apporter quelques éléments de réponses.

Le Bouddha Siddhārtha Gautama n'a jamais voulu qu'il soit déifié. Le Bouddhisme ne vénère aucun dieu ou divinités. En se sens ce n'est pas une religion. Cependant, dans certain courant Bouddhiste ou chez certain Bouddhiste, la déité fait partie de la pratique. On peut par exemple se concentrer sur des représentions de Bouddha pendant la méditation. Dans ce cas l'on peut penser que le Bouddhisme est une religion.

A mon sens le Bouddhisme n'est pas une philosophie, mais bien une "leçon de choses". En effet le Dharma* est un exposé de faits, décrit les origines de dukkha*, de sa cessation et du chemin qui mène à cette cessation. Le but étant d'atteindre nirvāna.

Comme on le voit,  tenter d'apporter une réponse précise n'est pas chose facile. L'important n'étant pas là selon moi. Chacun aura ses propres réponses et approches, à mesure de ses propres connaissances et réflexions, sur la définition du Bouddhisme.

Attention cependant le fait de se prosterner devant une représentation de Bouddha ne veut pas dire qu'on le vénère. La prosternation est simplement une marque de respect et d'abandon intérieur de nos idées dualiste. Le but étant d'être unifié avec Bouddha, de devenir un avec Bouddha et ainsi tenter de trouver la vraie signification de notre être.

Il existe plusieurs façons de se prosterner suivant les courants Bouddhiste. La prosternation qui est la plus commune à tous les courants se fait en trois temps : d'abord on joint les mains, puis on se met à genoux, on pose enfin le front à terre. Une fois étendu, les genoux, les coudes et le front doivent être en contact avec le sol.
Les mains jointes sont placées successivement au-dessus de sa tête, au niveau de sa gorge et au niveau de son cœur.

*Voir Glossaire

Dharma :

Textes sur les enseignements de Bouddha. 
Le dharma est aussi décrit comme  "la vérité des choses comme elles sont"
Toutefois, une grande partie du dharma  se comprend essentiellement par la pratique.
La pratique va renforcer notre foi dans le dharma.
Enfin le dharma fait parti de l'un des 3 refuges.

Dukkha :

Le dukkha est un des concepts du Bouddhisme , on peu le traduire par des mots tels que : souffrance, chagrin, affliction, douleur, anxiété, insatisfaction, inconfort, angoisse, tension, malheur et aversion.
Il fait parti de ce que l'on nomme les nobles vérités. Ces nobles vérités sont au nombre de 4. Le dukkha étant la 1er noble vérité.

Nirvāna :

Paix intérieure totale et permanente, provenant du détachement. L'acquisition de cet « état » (qui est défini comme un « non-état ») est réputée possible pendant la vie, ou, éventuellement, lors de la mort.
L'idée assez vulgarisée dans le public du nirvāna comme d'un « paradis » où l'on continuerait à exister après la mort est absurde, de plus elle est contradictoire avec la thèse bouddhiste du non-soi et de la vacuité  des phénomènes et de l'Absolu. On ne peut donc ni y « entrer » ni y « rester ». Le nirvāna n'est pas non plus la mort, mais plutôt la fin de la croyance en un ego autonome et permanent.

Véda - Védique :
Le véda "connaissance" en sanskrit et l'ensemble des textes sacrés fondamenteaux (4 védas) qui régissent le védisme religion mère de l'hindouisme.